Au bout de 11 jours, les placards sont vides

On peut vivre sans chocolat. 

On peut vivre sans yaourt. 

On peut vivre sans pain. 

On peut vivre sans fruits frais. 

Mais à un moment, les repas manquent de variété et j'ai beau aimer les maquereaux à toutes les sauces, j'ai ma dose d'oméga 3 pour un moment ( et d'ailleurs, j'ai fini toutes les boîtes). 

Alors, je suis allée faire les courses, munie de mon attestation dûment remplie. 

Ce n'était pas une balade de santé. Ce n'était pas une sinécure. Au pas de charge, laissant mon caddie dans l'allée centrale, je parcourais les  rayons comme à mon habitude. Les courses ne sont pas mon moment préféré en général. Mais là, encore moinq:apercevoir des regards suspicieux sur mon écharpe nouée autour de mon nez, m'écarter de tous, faire attention à ne toucher que ce que je vais prendre....

Et le retour !!! Laisser des affaires décanter dans le garage ( l'épicerie, ma veste, mes baskets) ou le balcon,  tout désinfecter avant le rangement dans le frigo, passer une lingette (il n'y en a plus à Leclerc d'ailleurs) sur les poignées de porte ou les interrupteurs que j'aurais touché depuis mon retour, coller les fringues à la machine... Mais quel parcours du combattant! 

Je suis tranquille pour quelques jours là, au moins 8...pas prête à ressortir, Cat. Au pire, je mangerai le chat. Pauvre bête !